Amis bloggers bonjour !
Me voici de retour pour une critique sur un livre...
Un livre qui m'a donné du fil à retordre pour tout vous dire ! Habituée au pavés, je n'ai pourtant jamais cru venir à bout de ces 550 pages écrites en tout petit tellement ce roman est dense.
J'aimerais commencer par vous raconter l'histoire mais je ne sais même pas par quelle bout la prendre, donc je vais vous donner le commentaire de la fnac, qui n'est pas mal du tout et je sais que vous ne m'en voudrez pas pour cela :)...
"Lorsqu'elle découvre le mot énigmatique que son mari lui a laissé, appuyé contre un miroir de la chambre à coucher de leur suite nuptiale du Rainbow Grand Hotel, à Niagara Falls, État de New York, Ariah est mariée depuis vingt et une heures. Lorsqu'elle apprend le même jour, en début d'après-midi, par la police de Niagara Falls qu'un homme ressemblant à son époux s'était jeté tôt ce matin-là dans les Horseshoe Falls et avait été emporté, disparu sans laisser de traces, elle est mariée depuis un peu moins de vingt-huit heures. Tels sont les faits bruts, cruels, par lesquels commence le dernier roman de Joyce Carol Oates. Mariée et devenue veuve en l'espace d'une journée, Ariah se considère désormais comme vouée au malheur. Elle va devenir, avec le temps, une femme qui s'attend au pire pour échapper à l'anxiété de l'espoir. Une femme aux principes calmes, fatalistes, qui prévoit sa vie avec la sérénité d'un météorologue. Attendant pendant sept jours et sept nuits que l'on retrouve le corps du défunt, elle attire l'attention de Dirk Burnaby, un jeune avocat. Ensemble, ils vont fonder une famille et vivre dix années de bonheur absolu avant que la malédiction des Chutes s'abatte de nouveau…"
Alors voilà la trame de départ, qui m'a attiré... Vous aussi hein ? Ouais je sais ça a l'air mystérieux :)...
Au final voilà un roman ultra complexe, avec des personnages terriblement bien décrits sur fond d'amérique des années 50/70 et de combats sociaux et écologiques... Les descriptions en rebutront certains parce que j'avoue que cela induit pas mal de longueur, ce qui a forcément un double effet (comme Kiss Cool, hi hi hi trop marrante !) : cela permet de plonger au coeur des personnages, de les comprendre (même quand ils sont antipathiques), de s'identifier à eux ou pas, etc, cela densifie le roman et lui apporte nuances et profondeur... Mais à côté de ça ça laisse un arrière goût d'ennui, c'est vraiment étrange...
Le roman est très noir, avec une héroïne ultra tourmentée, tantôt romantique et tantôt tyrannique, qui entraîne au fil des pages toute sa famille dans ses délires et son déséquilibre. Et comme si cela ne suffisait pas pour faire un roman sombre, l'auteure appuit aussi sur toute la noirceur humaine dans son aspect social : corruption, abuts de pouvoirs, impunité des riches, conspirations, révolte avortée, échec des "gentils" dans des causes justes, etc...
Voilà un roman qui vous mets le bourdon !!! Mais aussi une saga romanesque juste et pointue qui envoûte et qu'on rêve de finir pour pouvoir appréhender l'histoire dans son ensemble... Et une fois fini, gros bémol, ben on comprends pas vraiment la trame réelle et on se demande où l'auteure a voulu nous entraîner... En plus, on s'attache tellement aux personnages qu'on voudrait, je sais pas, les voir finir autrement ou en savoir plus...
En bref un roman complexe, à lire si vous aimez les longues sagas et à pas lire si vous aimez les histoires où il se passe quelque chose !
Goupette - 13/20
1 commentaire:
Euh peut être que je regarderai, si un jour, c'est adapté en téléfilm sur france 2 (et encore) mais, j'aime bien, les histoires qui bouge. Même si la trame à l'air sympa (quelle est donc cette malédiction des chutes ?) 550 pages, ça pu le piège des longueurs. Je passe mon tour et laisse donc la place aux initiés.
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