mardi 9 janvier 2007

Critique Ciné : THE HOLIDAY

Amis lecteurs,

Ca fait maintenant 3 films de suite que je tombe littéralement sous le charme des films de Nancy Meyers que je n’hésite plus désormais à qualifier de grande prêtresse de la comédie romantique US.
Après avoir fait s’accoupler le gratin d’Hollywood ; « s’accoupler » dans le sens de faire un couple et non dans celui de pratiquer un acte sexuel. Même si on peut imaginer qu’après le film, les personnages le fassent quotidiennement dans la voiture, sous la douche, dans les escaliers, avec un fruit, des animaux et heu… Hein ? Quoi ? Houla… Ahumm…Désolé… Reprenons…
Grande faiseuse de couples donc, à commencer souvenez-vous, par celui de Mel Gibson et Helen Hunt dans « Ce que Veulent les Femmes » puis celui de Jack Nicholson et Diane Keaton dans « Tout peut arriver » (Excellente surprise de l’année 2005 qui est passée bien trop inaperçue et dont j’encourage vivement la vision), elle revient cette année (enfin en 2006 plutôt, donc l’année dernière en fait) avec un dernier film au casting impeccable et encore une fois fort sympathique : « The Holiday »

Casting impeccable disais-je…
A commencer par Kate Winslet, dont je suis secrètement amoureux depuis l’âge de mes 17 ans, où elle m’a complètement subjugué dans le rôle de la célèbre Rose DeWitt Butaker et l’histoire de ce bateau énorme percuté par un glaçon. Film qui est, je pense, inutile de présenter davantage.
Ma katie donc, toujours aussi parfaite et au charme intact campe dans « The Holiday », le rôle d’une Londonienne amoureuse transie d’un homme qui lui, ne fait que profiter d’elle et qu’elle tentera d’oublier en partant à l’autre bout de la planète l’espace de deux semaines pour y rencontrer vous l’avez deviné : l’amour, le vrai, celui avec un grand « K » (Ne cherchez pas y’ a parfois rien de logique dans ce que j’écris). Un amour personnifié sous les traits d’un certain Jack Black excellent lui aussi dans son rôle parfait d’ami pataud.

Elle fuira Londres en échangeant sa toute petite maison perdue au milieu de la campagne Anglaise avec Cameron Diaz à l’inverse, riche et célèbre business woman américaine complètement speedée qui elle aussi, tentera d’oublier en Europe, qu’elle et les hommes ça à toujours fait 32 (et rarement 69 car Cameron, elle, ça n’est pas trop son truc). Son prince charmant s’appellera Jude Law, frère du personnage de Kate Winslet, british impeccable aux traits parfaits dont moi-même je reconnais avoir failli tomber amoureux (heureusement Kate n’était jamais loin. Ouf !).

Vous l’aurez compris il s’agit d’un film aux deux histoires d’amour croisées, différentes l’une de l’autre et ayant chacune son attrait et son charme particulier. Inutile de vous dire que j’ai beaucoup aimé ce film et que j’encourage tout le monde à aller le voir.

Je conseille tout particulièrement ce film aux jeunes mecquetons qui désirent rouler une pelle à Marion Chopignard, la plus belle fille du collège Hervé Vilard, vous savez la fille un peu pète sec, première de la classe, accessoirement blonde qu’on a tous connue et avec qui on a tous rêvé de partager ses images Paninis de l’équipe de l’OGC Nice.

Me Concernant, à l’époque, je ne comprenais pas pourquoi je n’arrivais pas à l’emballer cette foutue Marion Chopignard, c’était pourtant pas faute de l’emmener au cinoche voir des films romantiques tels que Rambo III ou l’Exorciste, ou de lui lancer des pop-corn à travers la figure et même de renverser mon coca sur son petit chemisier blanc pour détendre l’atmosphère... Je n’y arrivais tout simplement pas ! Hein ? Quoi ? C’est surtout à cause de ma gueule ? Heu pas faux tiens, bizarre que je n’y avais jamais pensé avant… Merci Drawman pour cet éclairage!

A l’époque Nancy Meyers n’avait pas encore réalisé le moindre films alors maintenant les mecs FON-CEZ car sur celui-ci, vous avez toutes vos chances d'emballer ! Sluuuuuuurp !


Si je ne vous ai toujours pas convaincu d’aller voir ce film c’est le moment pour moi de sortir de mon chapeau le dernier argument qui tue. En fait c’est surtout pour récompenser LA personne qui sera la seule à lire entièrement cette critique trop longue même à mon goût…
Pour toi donc, ami lecteur je gardais pour maintenant le fait qu’une des plus grandes légendes du cinéma fait un véritable come back dans « the Holiday ».
Si je te dis Sergio Leone et si je te dis Tuco tu as tout simplement deviné que le génialissime ELI WALACH, le plus célèbre « Truand » du cinéma tiens un rôle dans le film décidément pleins de surprises de cette chère Nancy.

« Le Bon, la Brute et le Truand » étant l’un de mes 5 films préférés, revoir ce désormais vieux bonhomme (il a 91 ans depuis le 7 décembre) m’a procuré une émotion imprévisible et un réel plaisir… Tout simplement.

Comment avait-on pu oublier ce regard rieur, si cabot de Tuco qu’Eli Walach a su garder et qu’on retrouve dans le film. Le plus fort c’est qu’il a un vrai rôle, le plus écrit juste derrière les 4 acteurs principaux en fait. Avoir pensé à lui pour un rôle est tout simplement une idée géniale.

Voilà, temps pour moi de clore cette première critique du Capten.
Pour conclure donc, « The holiday » malgré son côté « petit film romantique américain » qui en rebutera certains, surtout les mecs toujours assoiffés d’effets spéciaux et de gunfight, reste néanmoins une très bonne surprise et un film à voir tout simplement.

Ma note : Un Ré ! (hohoho) aller disons plutôt 16/20


Capteniglo


PS : Je laisse le soin au cher administrateur de ce site (en même temps j’suis pas sûr qu’il lira jamais jusqu’au bout ma prose) de mettre une photo illustrant cette critique de « The Holiday ». S’il trouve des photos de Kate Winslet nue (où même de Jude Law) je suis preneur. Merci !

10 commentaires:

Drawman a dit…

Bon OK, je vais allez le voir ce film de midinette ....
ca me fera un coeur plus doux qu'un minidoux ! Tu m'as convaincu Capten ! Vive les bisounours aussi !

Drawman, coeur de pierre paul jack ... :)

Anonyme a dit…

Superbe critique. Quand, j'ai vu la taille, j'ai eu un peu peur, mais moi qui aime les films à l'eau de rose (désolé, je suis une fille donc, je n'ai pas à me cacher...lol), je suis tentée d'aller voir ce film. Le plus étonnant, c'est que lorsque j'ai vu l'affiche à l'ugc-cité, j'ai pas accroché. C'est mon homme qui va être content, grace à vous, il va encore avoir droit à deux heures de cours sur l'amour (en espérant qu'il comprenne...lol). En tout cas, merci pour cet entracte. Allez hop, retourne au boulot.

Une manon Chopignard comme il se doit...et je suis pas une midinette d'abord...lol

Capten a dit…

"Quand, j'ai vu la taille, j'ai eu un peu peur"
Merci pour le compliment !
Sache Lucy que tu n'es pas la première à être un peu surprise par la taille de mon... ahumm... article.

^^

Anonyme a dit…

euh...Lol

Goupette a dit…

Alors voilà !!! Ca fait des semaines que j'essaye de comprendre mon cher Drawman, accro aux supers héros et aux films avec plein de pistolets qui font mal d'aller voir ça et toi Capten, tu dégaines une critique de 1000 lignes et il est conquis, c'est formidable l'osmose entre les hommes... Pour info j'ai été ravie de voir que j'allais avoir une exclu en lisant ça jusqu'au bout sauf que euh... j'le connais pas le mec du western, snif !

Anonyme a dit…

Bonjour à toute la team.
Après lecture de l'article, j'ai été voir le film hier soir à la place de mauvaise foi (prévu initialement) et j'ai pas été déçu. Film un peu mélo et très charmant (tout ce que j'aime). Par contre, je rejoins goupette, je n'ais pas reconnu Eli Wallach. Désolé, je ne suis pas fan de western.
En tout cas, merci à l'équipe pour ce conseil plus que judicieux. Allez le voir, les filles, je vous le conseil.

Capten a dit…

Désolé les filles, Eli Wallach est en fait plus un argument qui fera venir votre homme, hamster, poile a frire (rayez la mention inutile) avec vous au cinéma.

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Quelques images d'Eli Wallach alias "Tuco" dans "le bon, la brute et le truand" :

http://spaghettiwesterns.1g.fi/characters/Tuco/tuco.htm

Et d'Eli Wallach dans "the holiday" :
http://www.questmedia.net/images/Eli%20Wallach.jpg


Je crois avoir lu quelquepart que c'est devenu l'acteur américian le plus vieux à encore faire des films.

Anonyme a dit…

Malheureusement, un des liens ne fonctionne pas.
Mais, je conçois, que ça à du être un bel homme viril...lol

Capten a dit…

Haa! Etonnant...
Je viens de vérifier et les deux liens semblent fonctionner.

Encore un truc bizarroïd

J'essaie d'éditer mon article avec les liens directs.

Le Capten

Anonyme a dit…

ça y'es j'ai été le voir, avec un peu de retard, je le conçois. C'est un bon petit film qui fait oublier pendant un moment, les tracas quotidien. J'homologue la critique.
En plus, j'ai pu jouer la maligne en faisant : Regarde le vieil homme, c'est l'acteur le plus vieux d'hollywood et il a jouer dans des westerns...lol