vendredi 12 décembre 2008

Le transporteur 3


Dans la série : "T'as rien d'autre à voir", je demande le transporteur. Dans l'optique de voir un film entre amis sans prise de tête, nous nous sommes attelé dans notre salle obscure pour visionner le dernier Besson. Bon, bien sur, nous nous attendions pas à un grand film, mais juste à un défouloire bourré de testostérone à voir entre quéquette virile. Un film d'action qui permettrait de laisser son cerveau à l'entrée et de croiser d'autre décérébraux comme nous. Pour le scénario du film, rien de surprenant, un transporteur qui doit ramener une nana à bon port, mais à la différence des autres films du même nom, notre pauvre Jason Statham se voit attribuer un bracelet qui explose s'il se sépare trop de son véhicule. On à donc droit comme on pouvait s'y attendre à quelques belles scènes de castagnes (ma foi, bien chorégraphié) et... c'est tout. Une histoire lourdaude, mais le pire reste la prestation de Natalya Rudakova (même son nom est chiant à écrire). Une histoire d'amour pesante qui handicape le film à tout va. Chaque fois qu'elle ouvre la bouche, c'est un calvaire pour nos petites oreilles en attente de "paf" "boum" et autre onomatopée de coup distribué par notre grand chauve aux muscles saillants (non, je ne bave pas). Résistez à l'envie de pouffer devant les débats culinaires de nos deux protagonistes qui dure des lustres. Bref, un bon point pour le chorégraphe des scènes de combat, et tout le reste en moins pour le film qui se tape en plus le luxe d'être totalement incohérent et pourtant super prévisible. En effet, il fait partie de ces films dont l'on devine ce qu'il va se passer, mais l'on trouve cela tellement débile qu'on croise les doigts pour qu'il ne fasse pas ça. Et bien, vous devinez quoi ??? Il le fait !!! Ahhh, la scène de la voiture sous l'eau !!! Anthologique, je vous dis.
Bref, un bon nanar à éviter. Et oui, jsuis dur, mais comme disait Ciryl Lignac : "La vie, c'est pas du gateau".

Ma note : 06/20
Note du Capten : 12/20
Note de Darkarno : 06/20
Note de Drawman : 12/20

Note final : 09/20

Livre : Les fabuleuses aventures d'un indien malchanceux qui devint milliardaire


Après avoir laissé pendant au moins 1 an mon cerveau en jachère, j'ai repris la lecture... Inutile de vous dire qu'après tout ce temps, j'avais besoin d'un truc cool qui se lit sans prise de tête... J'ai donc pris conseil auprès de l'ami Keil et me voilà aujourd'hui prête à vous livrer ma critique de ce petit livre gentil et coloré au nom à rallonge...

Le Pitch :
"Quand le jeune Ram Mohammad Thomas devient le grand vainqueur de «Qui veut gagner un milliard de roupies ?», la production soupçonne immédiatement une tricherie. Comment un serveur de dix-huit ans, pauvre et inculte, serait-il assez malin pour répondre à treize questions pernicieuses ? Accusé d'escroquerie, sommé de s'expliquer, Thomas replonge alors dans l'histoire de sa vie... Car ces réponses, il ne les a pas apprises dans les livres, mais au hasard de ses aventures mouvementées ! Du prêtre louche qui laisse trop volontiers venir à lui les petits enfants à la capricieuse diva de Bollywood, des jeunes mendiants des bidonvilles de Bombay aux touristes fortunés du Taj Mahal, au fil de ses rencontres, le jeune homme va apprendre que la fortune sourit aux audacieux... "

Voilà un pitch qui résume très bien le livre (et oui, c'est pas toujours le cas alors ça fait plaisir de le souligner). Au fil des pages, on revit les expériences de ce jeune indien, bonnes ou mauvaises, on se réjouit ou s'effraie de ces connaissances, on vibre avec lui... Une fois commencé, on a hâte de découvrir les expériences suivantes et on dévore le livre en quelques jours seulement... On y découvre aussi l'Inde autrement, ça fait voyager un peu...

Un livre original, drôle, émouvant et rythmé, qui fera aimer la littérature à tous ceux qui craignent de s'ennuyer en lisant...

Goupette - 14/20

mercredi 3 décembre 2008

Agathe Cléry


Salut les zami(e)s. Alors aujourd'hui, c'est le coeur plein de courage que je viens vous faire la critique du dernier film de Valérie Lemercier. Du courage, pourquoi me direz vous ? Et bien laissez moi vous contez l'objet de mes craintes. Il y a, a peu près une semaine de cela, j'étais avachi sur le canapé en compagnie de Drawman et Goupette lorsqu'à la télé, ils ont passé la bande annonce de ce film. D'abord circonspet, je me suis ensuite marré et j'ai gueulé, fière comme une banane en rute : "Mouaha, c'est de la m...., j'irai jamais voir cette daaaaaauuuuuuubbbbbbbeeeeeee !!!!! Mouahahaha, Mouahahahahahahahahahaaaaaa !!!!!"
Là dessus, Draw et Goupette, se sont retourné vers moi et m'on dit : "Que de la bouge. On peut pas faire confiance à un gars qui est allez voir, le renard et l'enfant..."
Je l'ai ai trouvé , normalement méchant, mais je ne leur ai pas porté d'importance, me contentant des les défigurer d'un regard noir et de marmonner dans ma barbe, des rites sataniques pour qu'ils est tout les deux de l'herpesse aux fesses le lendemain matin.
Ce soir quand, je suis rentré d'une journée harassante et que Keilounette est venu me voir, le regard vicieux, je savais que ça sentait le paté périmé. Quant elle m'a fait : "Et si on allait voir un film mon poussinooouuuuu", je me suis dit qu'il y avait une couille dans le potage. Et quand elle m'a dit qu'on devait allez voir Agathe Cléry, je ne me suis pas démonté, et je lui ai dit ses quatre vérités : "Il est hors de question que j'aille voir ce truc" (Ouai, ouai, clap, clap de la foule masculine). Après une paire de baffe et des larmes, je suis partie la queue entre les jambes voir ce film. (C'est qu'elle frappe fort). Et me voila là, ce soir devant vous pour y faire ma petite critique. Bon Agathe Cléry, c'est quoi ? Ben c'est l'histoire d'une femme moderne, bosseuse, qui a les dents longues, que ses collègues déteste et qui de plus est singulièrement raciste. Un jour eelle apprends qu'elle est atteinte d'une maladie, qui l'a transforme petit à petit en femme noire. Sa vie va changer, et elle va se retrouver du jour au lendemain de l'autre coté de la barrière, du coté des gens qu'elle detestait il y a encore peu.
Bon alors autant vous le dire de suite, ce film est stéréotypé à fond. Les blancs sont raciste, les noirs sont racistes, les flics sont raciste, les employeurs sont raciste, kiki le chien de madame Grimbert est raciste (même s'il joue pas dans ce film, il est quand même raciste). Bref, le monde il est pourri. L'aspect comédie musicale heurte un peu au début. On est partagé entre la honte et une certaine conception de l'originalité. Certains chants sont lancé de façon un peu sèche sans forcément de cohérence. On a parfois l'impression que les acteurs s'adapte à la chanson et pas le contraire. L'histoire est original avec une petite moralité à la fin (qui, je le répète, se noie quand même dans un flot de stéréotype).

Bref, j'ai tenté de faire cette critique dans l'optique que je pouvais apprécier ce genre de film. Et même si ce n'est pas forcément le cas, je me trouve obligé de saluer l'originalité du film et la prise de risque des réalisateurs.

Ma note : 11/20

lundi 1 décembre 2008

Film : Two Lovers

Oyez oyez, non ce blog n'est pas mort !!! Bien au contraire, il prépare 1000 critiques en cadeau pour Noël... Soyez fidèles et vous aurez bientôt une info plus souvent mise à jour mais toujours aussi captivante !

Je m'en vais donc vous livrer mes impressions sur "Two Lovers" que j'ai vu ce week end. Et pour ceux qui ne sauraient pas de quoi il s'agit, voici le piiiiiiiiiiicth :
"New York. Leonard hésite entre suivre son destin et épouser Sandra, la femme que ses parents lui ont choisi ou se rebeller et écouter ses sentiments pour sa nouvelle voisine, Michelle, belle et volage, dont il est tombé éperdument amoureux. Entre la raison et l'instinct, il va devoir faire le plus difficile des choix..."

Bateau me direz vous ? L'histoire classique d'un gars qui doit choisir entre la passion et la raison, entre le feu et la glace blabla blabla, un film romantique de base reservé aux gonzesses... C'est ce que je me suis dit aussi la première fois que j'ai vu la bande annonce et je l'ai rangé dans mon dossier "à voir peut être un jour en DVD". Et puis les jours ont passé et j'ai été submergé de critiques positives sur ce film : premiere, public (un mag de référence pour les critiques ciné :)), le grand journal, cinesix, 20min, cinélive... Tous les médias semblaient être unanimes sur le fait que ce film révolutionnait le film d'émotion, qu'il était bouleversant, magnifique, sublime etc... Incroyablement dithyrambique, complètement unbelibbuble !
Ma curiosité piquée, je n'ai pas pu résister et j'ai filé dans une salle obscure bien bobo voir cette merveille du 7ème art pour me faire ma propre opinion !!!
Bon beeeeeeeeen (vous ne tenez plus, vous frétillez sur votre chaise de savoir ce que j'en pense, vous devenez tout bleu d'excitation et d'impatience, vous... bon ok j'arrête !), ben franchement j'ai pas compris... pas compris pourquoi tant de battage, pas compris pourquoi tant d'émotion, de bouleversation, autour d'un film ultra classique, un poil lent, avec des acteurs franchement pas topissime... Ok on est un peu attendri par la souffrance de Joaquim Phoenix quand l'histoire ne tourne pas comme il veut, mais pas plus que ça... Moi qui ait la larme facile, je n'ai même pas mouillé le coin de mon oeil :)
La chute est prévisible, la fin pathétique et immorale, bof bof et rebof !!! Peut être ai je loupé quelque chose n'ayant pas vu les précédents films de James Gray, taxés eux aussi de chefs d'oeuvres... Je me retrouve perplexe devant tant de compliments alors que le film ne m'inspire rien du tout...
Pour moi un ovni du cinéma romantique, qui ne dépasse pas 9/20...