vendredi 27 avril 2007

Livres : Les charmes discrets de la vie conjuguale / Douglas Kennedy

De retour sur les chemins brumeux de la critique littéraire, je viens aujourd'hui vous faire partager ma découverte de Douglas Kennedy !

A priori, j'ai commencé à l'envers puisque "les charmes discrets de la vie conjuguale" est presque le dernier roman de cet écrivain américain plus que célèbre... Mais peu importe après tout, car il semblerait que cet opus soit bien représentatif du style de l'auteur.

Mais trève d'introduction, laissez moi comme toujours vous appâter par le pitch (terme sur lequel je ne ferais aucune blague, n'en déplaise à nos 2 trublions favoris : Capten & Drawman :)))).

Donc voici le petit résumé :
"Pour son célèbre agitateur de père, pour son artiste de mère, Hannah Buchan est une vraie déception. A vingt ans, au lieu de se fondre dans l'ébullition sociale des années soixante-dix, elle n'a d'autre ambition que d'épouser son petit ami médecin et de fonder une famille. Installée dans une ville du Maine, Hannah goûte aux charmes très, très discrets de la vie conjugale. C'est alors que le hasard lui offre l'occasion d'échapper à son quotidien : malgré elle, Hannah va se rendre complice d'un grave délit. Trente ans plus tard survient le 11 Septembre, et avec lui le temps du doute, de la remise en question, de la suspicion. Le passé d'Hannah va resurgir inopinément. Et du jour au lendemain, son petit monde soigneusement protégé va s'écrouler..."

Bon alors, déjà je rectifie légèrement le résumé, le délit en question n'est pas si grave, et je n'ai personnellement pas vu de rapport immédiat avec le 11 septembre. C'est important quand même de le signaler au cas où ce sont ces 2 trucs là qui vous auraient donné envie...

Mais parlons du livre maintenant ! Le style est extrèmement bon, fluide et travaillé, la description des personnages est parfaite et la trame ultra-efficace...
L'histoire est structurée en 3 parties :
- La première installe l'atmosphère et plante le décor : Hannah, l'héroïne, fait le choix d'une vie simple et routinière, par choix ou par peur de l'aventure. Les jours se suivent et se ressemblent et tout le début de l'histoire nous plonge au coeur de sa vie, de ses doutes, de ses sentiments, de ses erreurs... Ainsi, elle devient toute proche de nous et on peut enfin aborder les faits qui vont suivre à travers le prisme de ses émotions à elle.
- La seconde partie apporte le rythme qui pouvait manquer au début, la spirale est lancée, les évènements s'accèlèrent, on en prend plein la vue...
- La troisième et dernière partie du livre, c'est la fin, les 30 dernières pages. Et là bien évidemment, je ne vous dirais rien du tout parce que sinon ça gâche la surprise !

Toujours est-il que ce livre est très bon, tantôt divertissant tantôt émouvant, et surtout proche de nous et criant de vérité ! Les 600 pages se dévorent en une dizaine de jours, et même si ça fait baisser ma moyenne de 1 livre = 1 semaine, ben tant pis, ça vaut le coup ! Au point que j'en ai commencé un autre du même auteur : "Rien ne va plus", critique à suivre la semaine prochaine !

Bon week end ensoleillé et bonne lecture !

Goupette - 15/20

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Moi, ce genre de livre m'intéresse, mais 600 pages, c'est énorme. J'aurai l'impression de ne jamais en voir le bout. Il existerait pas en format poche diminué. lol

Lucy

Goupette a dit…

Mais non vraiment ça se lit vite !!! Et puis je viens d'en finir un autre (critique à venir sous peu) et il ne fait que 500 pages :) !