mardi 28 août 2007

Livre : Totto-Chan : La petite fille à la fenêtre

Après un mois d’Aout bien pluvieux (trop pluvieux). Me voila de retour pour vous présenter l’une de mes petites lectures du mois d’aout : Totto Chan, un livre de Kuroyanagi Tetsuko, une actrice, et surtout présentatrice d'un talk-show qui dure depuis 1975 au Japon.
Totto-Chan, la petite fille à la fenêtre est un livre qui date de 1981 et qui se veux autobiographique. Elle relate, l’histoire d’une petite fille impulsive, rêveuse et curieuse dans le Japon du début des années 1940. Cette petite mène la vie dure à son institutrice car elle a du mal à se conforter à la société scolaire de l’époque, jusqu’au jour ou excédée, l’école finit pas la mettre dehors. C’est alors qu’elle intègre une nouvelle école : Tomoe.
A Tomoe, l’expérience de la vie est aussi importante que les leçons. On pourrait considérer qu’il s’agit de la première école de pédagogie nouvelle. La petite va apprendre les joies, les peines, la vie quoi. (ouah, c’est beau ce que je viens de dire… :o)
Alors que dire de ce livre…
Tout d’abord, laissez moi vous dire que je suis tombé sur le premier livre résolument positif. Sur les 280 pages qui composent ce bouquin, au moins 90% se passe bien. Et même si au début, cela semble déroutant. Au final, le tout s’avère assez reposant. Le livre se lit tout seul (non pas qu’il se lise lui-même, car sinon, ce serait vachement bien) mais la lecture est agréable et rapide. Le livre se compose de plusieurs minis chapitres de 2 à 5 pages. Les histoires sont courtes et bien contées. On est loin des confessions de Rousseau et autres biographies léthargiques. Le livre, à part une demi douzaine de chapitre, se veut résolument optimiste. Tous les gens « ils sont beaux, ils sont gentils au royaume des bisounours ». Ca suinte la joie de vivre. Mais étonnamment, les protagonistes sont attachants. Les passages un peu plus triste sont bien amenés. Et la seconde guerre qui se profile, est menée de façon à ne pas altérer l’effet d’optimiste qui résulte de l’histoire. La fin un peu plus tragique est menée de façon limite anecdotique.
Ce qui fait, je me répète, je sais…de ce livre un véritable livre teinté de joie.

Alors que penser de ce livre de Tetsuko Kuroyanagi qui est une véritable ode à son directeur d’époque : Mr Kobayashi.

Ce livre ne marquera peut être les esprits, mais il reste un pur moment de détente et une autobiographie hors norme. Pour une fois, on ne nous sert pas une biographie teintée de mal-être et de malheur. C’est un livre tendre à lire quand ça ne va pas bien, histoire de se relaxer un coup.

Ma note : 14/20

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