vendredi 10 octobre 2008

Cliente

Et oui, on ne choisit pas toujours les films que l'on va voir au cinéma. Je crois que dans un couple, ça s'appelle : une concession (ou un truc comme ça).
C'est donc avec un plaisir semi-forcé que je suis allé voir Cliente, le dernier film de Josianne Balasko qui nous compte la vie d'une femme, la cinquantaine séduisante, qui se paye des hommes pour coucher avec elle. Jusqu'au jour ou elle rencontre Patrick, un homme qui la séduit malgré lui en étant le premier à lui rabattre son caquet et en ayant un fond gentil, remplie de charme et de simplicité. Mais, voila, Patrick est en faite Marco, un gars qui fait ce métier en cachette pour pouvoir payer les traites du salon de coiffure de sa femme et qui maintien sa belle famille à flot. S'en vient là, un triangle amoureux dont vous ne connaîtrez la fin qu'en allant voir le film.
Cliente est une comédie dramatique, pas très "comédie". Il traite d'un sujet tabou avec assez de simplicité et de discernement. Les histoires d'amour s'entremêlent laissant transparaître la nature humaine des protagonistes qui pourrait faire débat. Le rythme n'est pas très élevé et le film tire un peu en longueur pour une fin légèrement bâclée comme malheureusement beaucoup trop de film français. Il faut cependant aimer le genre pour accrocher. Au final, un film mi-figue, mi-raisin qui laisse un arrière goût de bonne idée sous exploité, mais que l'on peut prendre aisément plaisir à regarder. Même si pour ce type de film, le cinéma n'est pas obligatoire.

Ma note : 11,5/20

4 commentaires:

Goupette a dit…

Comme c'est souvent le cas pour les adaptations, je pense que le film est en dessous du livre. Donc chaussez vos lunettes et mettez vous à la lecture !

Anonyme a dit…

Comme c'est souvent le cas pour les films français le film est pourri

Anonyme a dit…

Encore des préjugés.

Anonyme a dit…

Fo arréter avec ces critiques sur les films français, c'est pas parce que ça pète pas partout que c'est mauvais. En france on est doué pour les films d'auteur. Réjouissons nous de réfléchir pendant un film au lieu de voir des explosisons en veux tu en voila.